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By LaPtiteLu
Récemment, nous avons fait le constat que nous ne voyagions jamais en Chine… et que c’était bien dommage. Très dommage, car ce pays a de magnifiques endroits à découvrir. C’est pour cela qu’il y a quelques temps, nous sommes partis explorer Xiamen, une ville de la région du Fujian à une heure de vol de Shanghai.
L’aéroport est situé sur Xiamen Island, l’île au sud de la ville. À 5 min en ferry, se trouve Gulangyu, qui est encore plus petite. C’est là que nous avons passé notre week-end.
Gulangyu est une petite île de 2,5 km2 absolument charmante : aucune voiture ne circule – tout se fait à pied -, l’architecture témoigne des anciennes colonies et la nature, qui a progressivement repris le dessus, se confond littéralement avec les marques de la civilisation.
Gulangyu est aussi appelé l’île de la musique. Le nom chinois de l’île a des résonances musicales : gu lang signifie vagues de tambour, en raison du son généré par le bruit des vagues frappant les écueils, et yu signifie « petite île ». L’île est également appelée « île aux pianos » car c’est un instrument très populaire parmi la population. On en compte plus de 600 parmi les 20,000 habitants de l’île. Il y a même un musée du piano !
Juste un détail à propos de cette île, c’est une destination touristique très prisée en Chine… donc il y a énormément de Chinois qui viennent la visiter. Tellement, qu’un quota a été instauré : seulement 60 000 visiteurs sont autorisés à y poser le pied chaque jour. On ne peut y accéder que par ferry, donc il faut reserver son ticket à l’avance.
Si vous êtes prêts à braver les hordes de touristes, alors je vous emmène à Gulangyu !
Notre hôtel était situé au nord de l’île dans une rue calme et loin de l’agitation des restaurants de fruits de mer et des vendeurs. Nous avons paressé longuement sur notre petit balcon avant de partir explorer l’île.
Sur la route, nous nous arrêtions régulièrement pour photographier les somptueuses façades coloniales, les bougainvilliers, qui ont pris possession des grilles, les lianes et autres plantes grimpantes qui ont recouvert les murs et balustrades. La végétation semble incontrôlable et se mélange merveilleusement bien à cette architecture d’un autre temps.
Une chose nous a frappés : les gigantesques ficus qui ombragent les rues piétonnes. La plupart ont plus de 200 ans ! Leurs racines se sont entremêlées dans les murets pour les remodeler à leur façon. Certains ont même propulsé des racines aériennes jusqu’au sol pour mieux supporter leurs grosses branches.
Certains bâtiments ont été complètement laissés à l’abandon et disparaissent sous les lianes grimpantes. Ils ont des allures de maisons hantées.
D’autres ont été très bien entretenus et aménagés en hôtel.
À tous les coins de rue, des vendeurs proposent toute sorte de fruits ainsi que des jus de mangue, de noix de coco ou de fruit de la passion à boire avec une paille plantée directement dans le fruit. C’est tout simplement impossible de résister avec la chaleur ambiante et c’est bon !
C’est dans un petit boui-boui installé dans une vieille maison coloniale abandonnée, que nous avons goûté une des spécialités de l’île : l’omelette aux huîtres. Délicieux !
Des touristes, toujours des touristes, encore des touristes !
On s’est régalé avec la »street-food », omniprésente sur l’île. Elle ne coûte rien et est parfaite pour caler les petites faims. Ces petites boules œufs-crevettes étaient à tomber !
Ces boules de poisson sont bien les meilleures que j’ai jamais mangées !
Au détour d’une balade, nous avons trouvé un très haut point de vue d’où nous avons pu admirer un panorama à 360°. De là, on se rend compte de l’ intense végétation qui en fait sa beauté.
Depuis la côte-est de l’île, on peut apercevoir la moderne Xiamen, ses gratte-ciel et cette autoroute construite au-dessus de la mer qui contrastent tant avec le charme historique de Gulangyu.
L’île est entourée de plages. Séduisant n’est-ce-pas ? Mais malgré la chaleur, nous ne nous sommes pas baignés : la mer était sale. Sur le sable : des bouteilles, des sacs en plastique, des gants en caoutchouc, des paquets de lessive et d’autres ordures diverses étaient emportés par les vagues. Nous n’aimons jamais voir ça, nous nous sommes éloignés en maudissant cette horrible invention qu’est le plastique.
L’énorme statue de Zheng Chenggong, un héros Chinois qui a libéré Taiwan de l’emprise des Hollandais, fait face à la mer.
Dans les petites rues, des ouvriers tiraient de lourdes brouettes chargées de bonbonnes d’eau, d’outils de construction, de blocs de pierre… Sans voiture, il faut bien trouver d’autres moyens de transport.
Gulangyu, mais surtout Xiamen sont renommées pour leur fruits de mer. Nous en avons bien profité et nous sommes offert de délicieux dîners avec vue sur la mer.
Le dernier jour, nous avons essayé de fuir la foule en partant à la découverte des endroits moins fréquentés et nous nous sommes perdus dans les ruelles, un peu comme ces deux Chinois sous leur ombrelle.
Ces 3 jours nous ont beaucoup plu. Le dépaysement, l’air de la mer, le soleil nous ont fait du bien. Nous sommes rentrés – tant bien que mal : un avion annulé et un autre en retard à cause d’un typhon – ravis de notre voyage. Alors, tentés par l’île de la musique ?
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LaPtiteLuavril 12
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